Au revoir, Philo

Yenael avait donner rendez vous à la sang pur. Hélas, Philomène ne supportait pas ce vampire qui se croyait noble et permit de tout, qui n'avait aucuns sentiments et aucune réaction. Elle ne pouvait envisager revoir une seule fois ce visage qu'elle méprisait tant...

Pourtant, curieuse de nature, elle décidait d'y aller. En cette fraiche soirée, elle n'avait rien de particulier. Son frère était occuper, & Nu Huo avec sa bien aimée.
Alors, elle s'y rendit. Au passage, salua quelques personnes, et arriva devant l'auberge.
La dernière fois qu'elle s'y était rendu, elle avait fait la conaissance de Nu Huo, un charmant vampire qu'elle appreciait dorénavant.
Hélas, la, elle pensait bien que la visite ne serait pas aussi chaleureuse..

La jeune femme monta quatre a quatre les marches, et ouvrit la porte séchement. Un courant d'air glacé envahit la place. Yenael était sur le lit, et Philomène s'exclama, à peine rentrer :

"- Fait vite, je n'ai pas de temps à te consacrer. J'ai des choses bien plus intéressantes à faire..".

Ce qui était faux, bien sur. Mais elle préferait quand même faire une promande sur son superbe frison que d'une soirée en compagnie du vampire qu'elle ne supportait pas.
Elle jetta un oeil à la piéce. Froide, malgré le feux qui crépitait.
Elle ignorait ce qu'il attendait d'elle, mais allait très vite le savoir...

Son air mauvais n'indiquait rien de bon, en tout qu'à..

Yenael avait le don d'enerver les gens. Elle se demandait combien avait-il d'amis. Aucuns, sans doute.
Elle non plus, remarque, mais avec de bien meilleures raisons.
Elle soupira, avant de lâcher :

"- Mon égo se porte à merveille. En revanche, il se trouve que caractère misérable est de pire en pire.."

Elle l'écouta parler de ses potions sans réelle interêt. Il lui posa une question. Question ridicule, puis ce qu'il savait la réponse. Ce, à quoi la sang pur répondit d'une voix toujours glacial et digne :

"- Pour transformer un humain, il faut être sang pur, ou faire le pacte de sang en tant que vampire. Pas la peine de tes potions. C'est ridicule..."

Elle contempla la piéces sâle et peu acceuillante avec un air de dégout.
Elle fit demi tours avant de dire :

"- C'est tout ? Tu m'à déranger pour des potions ridicules ? Je ne voit vraiment pas en quoi ça m'interesse..."

Elle avait remarquer que le vampire avait envi de sang. Cela se voyait très souvent, et Philo n'avait pas de mal à le savoir. Qu'il l'à touche, il verrai la sang pur en colère.
Avant de tourner la poignée, elle ajouta une dernière chose :

"- Eh bien alors ? Tu à du mal à boire, en ce moment ! Quel dommage ! Un pauvre gueux comme toi qui ne parviens même pas à chasser ou à s'acheter des chopes de sang. Que c'est regrettable... Tu es trop pris par tes vieux grimoires en décomposition..."

Je ris, d'un rire frais et sincère pour une fois. Etre noble ne lui a pas appris grand chose.

_ Tu te trompes sur beaucoup de points, mademoiselle de haute naissance.

Je me lève, et vais vers elle.

_ Premièrement, mon caractère, misérable je te l'accorde, ne peut pas être pire qu'avant. Seuls les anges de l'Enfer sont pires.

Je porte ma main au fourreau de mon ami le poignard.

_ Deuxièmement, il est très prétentieux de penser que ton clan est le seul à pouvoir transformer les humains - mais peut-on atendre autre chose des 'sang-purs'? Si ça ne tenait qu'à vous, les vampires seraient disparus depuis longtemps, au vu de l'engoument des nobles pour le travail. Il ne suffit même pas d'être vampire, mais de connaître les sangs humain et vampires, et de savoir les associer. Je pourrais très bien te rendre humaine, si tu n'étais pas aussi têtue.

Je m'approche un peu plus d'elle, et ne cache plus mon avidité.

_ Et quand bien même je ne les transforme pas, les souffrances que je peux leur faire subir suffiraient à faire sombrer cette ville dans la folie, le désespoir, et le chaos.

Un voile noir se forme devant mes yeux.

_ Troisièmement, je n'ai pas besoin de chasser les humains tel un animal ou de franchir les portes d'une taverne remplie de soûlards pour satisfaire mes besoins naturels. Un autre prodige de la magie, accompli grâce à ces vieux grimoires en décomposition, qui méritent plus de respect que toi, petite peste prétentieuse.

Je la défie du regard. Le mien se fait bientôt picotant, puis brûlant. Si elle ne veut pas devenir aveugle, elle devra baisser les yeux.

_ Mon sang n'est pas ce que tu qualifies de pur ; il n'empêche que la Nature m'a choisi moi pour la diriger - donc toi y compris, et ta ridicule haute opinion de toi-même n'y peut rien.

Je raréfie l'air près de sa bouche, lui ôte celui de ses poumons. Qu'elle suffoque - et qu'elle comprenne que sa vie est entre mes mains.
Quel doux pouvoir que celui de tuer.

"mademoiselle de haute naissance". Cet homme était fou. Complétement fou pour parler à la femme la plus puissante en noblesse du coin ainsi.
Elle n'était pas abbatu. Au contraire. De toute façon, aucune peur ne se faisait renssentir. Il ne pouvait pas la tuer, c'était un fait.
Alors, de toute façon, qu'avait-elle à perdre ?

"- Je n'ai aucune envie de devenir humaine, voit tu. Peut être que je n'appréçie pas le fait d'être de ma catéguorie, mais quit à devenir humaine entre tes mains, c'est hors de question... D'ailleurs, il n'y à pas une potion qui permet de devenir plus fûté ? Tu devrait l'utliser..."

Elle redressait le menton, souriant intérieurement. En fait, cet visite pouvait etre plus palpitante de ce qu'elle pouvait penser !
Soudain, l'air vint à lui manquer. Quel pouvoir avait-il ! C'était un noble pouvoir, elle devait se l'avouer. Peut être un peu impressionée, elle ne se laissait pas faire pour autant. Elle le laissa l'etouffer encore un peu. Peut être cela lui faisait-il plaisir !
Après tout, chacuns ses amusements..
Puis, elle en eut marre. Tout d'habord parce que l'air venait vraiment a lui manquer, et que, dans quelques minutes à peine, elle mourrait. Alors, elle donna un coup de vent juste devant le vampire, ce qui le fit bousculer en arrière et tomber à terre.

"- Tu à peut être un bien joli pouvoir, mais, moi aussi..."

Humiliant de se retrouver à terre. Elle était fière de son pouvoir. Peut être simple, il pouvait être utile.

Quel fort caractère ! Même devant la mort, elle gardait le menton relevé. Enfin quelqu'un dont la force d'esprit égalait la mienne. Il était temps, je commençais à désespérer de mener des combats dignes de ce nom.

_ L'humiliation m'est un sentiment inconnu. Toi tu le connais bien, en revanche, n'est-ce pas?

Je reste là, à terre à sourire. Elle se trompait une fois de plus. Ca en devenait rasant.
Que de fierté à briser, d'assurance à faire voler en éclat..

_ Le simple fait que tu sois venue à mon appel signifie que je n'ai pas besoin de potion pour être futé.

Je me relève, et bondis vers elle. Avant d'atterir, je sors mon poignard. Je lui caresse le cou avec, du côté plat. La lame est glacée ; peut-être est-ce un frisson que j'aperçois. J'approche ma bouche de ses lèvres. Croit-elle que je la désire? Ce serait drôle.
Je lui envoie une masse d'air comprimé dans la bouche - trop d'air la tuerait aussi, et la sensation désagréable qu'elle éprouverait en exécutant un geste aussi vital que respirer la ferait peut-être réfléchir sur la vie.
Je lui entaille le cou, un mince filait de sang s'échappe de sa peau blanche.
Je lui énonce la question que je me suis posé intérieurement.

_ Quel goût peut bien avoir le sang d'une sang-pur?

Elle devait sûrement le croire meilleur que celui des autres. A moi de juger à quel point elle se méprenait.

Philomène conaissait l'humiliation, certainement. Si ce n'est que quand elle était jeune, quand elle tombait, ce faisait mal, pleurait. Quoi de plus naturel ?
Mais en ce moment, elle ne supportait pas l'humiiation.
Il sortit son poignard. Ah ! Il utilisait les grands moyens, interessant... S'il lui enfonçait dans le coeur, elle pouvait mourir. Comme toutes les sang pur.
Alors, bien sûr, elle commençait à sentir l'angoisse monter dans son ventre. Mais elle ne tremblait pas non plus, et jamais elle ne lui demanderait pitié !
Et puis quoi encore ?
Elle gardait son sourire moqueur qu'elle avait depuis qu'elle était ici...

Il avança ses lévres de la bouche de la sang pur, et celle ci se cripsa, serrant les lévres. Mais l'air passait quand même, cela ne changait rien. Il était insuportable ! En plus de cela, elle sentait sa peau saigner, sur le cou. Il lâcha cette phrase, qui répugnait la jeune femme.

"- Oser toucher à mon sang..."

Elle le gifla. Un geste typiquement féminin.

"- Moi, je n'ai pas besoin d'arme ni de pouvoir, sale ingrât !"

Elle passa sur le côté, se retrouvant derrière lui. Elle ne pût s'empêcher de reculer de quelques pas. Pas par peur, mais par prudence. Elle reprenait peu à peu son souffle, sans quitter des yeux son poignard.

"- Tu n'oserait quand même pas me toucher... C'est immorale ! Enfin, toi, tu n'est pas à une erreur près, je suppose."

Elle jeta un oeil sur sa droite, signe qu'elle s'en fichait de ses menaces ou geste. Mais elle faisait attention.
Elle n'était pas invincible, non plus..

Je me méfie soudain. Elle s'est enfermée. Est-ce une erreur, ou en a-t-elle conscience?
Quoiqu'il en soit, je condamne l'entrée - et par là, son seul moyen de s'échapper, à part s'envoler par la fenêtre, fenêtre qu'elle devra d'abord ouvrir.
Les molécules de bois se changent en entités de pierre, et en un rien de temps, la pièce est entièrement fermée.
Elle m'a giflé. On tombe dans le stéréotype. Je suis déçu, j'attendais mieux d'elle. Tant pis.
Son ventre crépitait d'angoisse. Je pouvais sentir les infimes perturbations sur sa peau quand le frisson prenait possession de ses entrailles.
A ses mots, j'éclatais de rire, une nouvelle fois un rire franc et réellement joyeux.

_ Crois-tu un instant qu'une quelconque morale m'habite?

Elle recule. Un geste instictif : le mur parait pouvoir nous soutenir, nous protéger. Grossière erreur. Le mur est un ennemi.

_ Tu n'es pas désarmée, si c'est ce que tu crains. Tu as ton corps, tes crocs, ta détermination, et ton joli pouvoir. Mais je peux ranger mon poignard, s'il te gêne tant.

Dommage. Il aurait bien aimé être de la partie, et goûter la peau de son ventre.
Je m'approche d'elle. Je suis très près, nos corps se touchent presque. Je peux sentir son odeur, et celle du sang séché sur son cou. Je pourrais même m'imaginer son goût.
Mais pourquoi seulement l'imaginer?
Je la plaque contre le mur. Une main sur ses fesses, l'autre sur son épaule, je croque son cou.
Sa peau est froide. Elle a le goût de l'eau claire des sources de montagnes, ainsi que sa fraîcheur.
Son sang accoure à ma bouche, comme pressé d'y entrer.
Je savoure les premières effluves, qui apportent un peu de chaleur dans ma bouche. Un goût fort, qui s'accordait à son caractère. La pointe d'acidité que j'appréciais, comme les fraises pas encore tout à fait mûres. Une pointe salée, aussi, comme l'eau de la mer, car Philomène était tout aussi tempêtueuse qu'elle. Un goût de vieux vin de messe, fort et aux parfums développés, pour sa 'pureté' et l'importance de son rang.
Je m'arrête - je ne vais pas tout boire d'un seul coup.
Je plonge mes yeux dans les siens. Je ne souris plus.
J'aime son sang - il est presque aussi bon que celui de la nièce de la Vieille.
Presque.

[le bois est mort, il n'à donc plus de molécules !! A part si l'auberge est dans un arbre, ce qui n'est pas le cas ! Je te répond encore mais arette ce genre de choses, stp ..]

"- garde ton poignard, il ne me fait pas peur. Si ce n'est qu'il peux m'ôter la vie, mais je suis trop fière pour l'admettre, et peut importe. Il en faut bien plus pour que tu ne m'effraie. Tu ne connait aucunes de mes faiblesses, c'est bien dommage..."

Il s'aprocha de la jeune femme, et Philomène déglutit. Quand il placa sa main sur sa fesse, elle déglutit, et voulut se débattre. Mais elle n'en fit rien. La peur, sans doute, commençait-elle à venir.
Il planta ses crocs dans sa peau. Elle essayait de se debattre, mais devait bien avouer que le vampire avait de la force.
Une fois qu'il eut finit, elle monta son genou à son membre et frappa fort. Même pour un homme aussi puissant, un coup dans cette partie sensible suffisait largement à le blesser un minimum. Pendant son cou, elle attrapa son poignard, et le planta dans son épaule, jusqu'à ce qu'il réaparaisse de l'autre côté de sa chair. Elle le retira.
Encore quelque chose qui devait faire mal. Elle savait que cela ne suffirait pas à achever Yenael, mais était sûr qu'il aurait quand même de la douleurs.
Elle souria, droite, l'air méprisant :

"- Je t'avait dit de ne pas me toucher !"

Il souffrait. La belle Philomène ne pouvati s'empêcher de sourire. Pour une fois, elle l'avait eu, et elle savait que cela serait de courte duré, alors autant en profiter...
Il lui prodigua un coup dans les genous. Quelle jolie intention de sa part ! Sans pour autant avoir mal, elle tomba à terre, par manque d'équilibre.

"- Je te donne des autres si je veux ! Tu doit y être habituer. Après tout, tous les misérables reçoivent des ordres..."

En se relevant, elle le toisait. Sa poitrine se soulevait en fonction de son souffle coupé.
Elle s'approcha de lui, leurs corps à quelques centimétres seulement, et murmura :

"- Tu peux essayer de te vanger de toutes les façons, tu n'arrivera jamais à m'atteindre, ô grand Yeanel ! Je t'admire ! Tu es si fort !"

Elle se moquait de lui, et aimait ça royalement. Elle savait qu'il était aussi futé et fort qu'elle. Mais elle avait quelques atouts en plus, qu'elle se gardait pour l'instant de divulguer.

"- Eh bien alors ? Vas-y ! Ridiculise moi !"

Philomène savait bien qu'il pouvait le faire. Mais il seraient toujours sur la même longueur. Personne n'arrivera à bout de ce combat tristement ennuyeux.

"- A part ton pouvoir et ton poignard, tu n'est pas capable de grand chose ! Oh, si, d'un malheureux coup de pied !"

Le coup de tête à eu pour effet un etourdissement. Essayant de reprendre un equilibre et ses esprits, elle reléve la tête vers l'homme qu'elle trouve maintenant suffisement colérique.
Elle à réussit à le rendre fou de rage...
De son poignard, il détacha sa chemise et son corset, dévoilant sa poitrine génereuse. Alors dépourvue, elle n'en était pas moins genée.
Pourtant, quand il embrassait ses seins, elle se sentait mal. Salie, sans sa propre conscience. Elle essayait de se débattre, mais cela ne servirait à rien, il fallait qu'elle se sert de sa tête, pour une fois...
Mais lorsqu'il en fit de même pour son bas, elle ne pût s'empêcher de grimaçer. Il allait profiter d'elle, elle le sentait.

La panique l'envahissait peu à peu, elle le sentait dans son ventre..
Elle était nu, devant ce vampire ignoble.
Que faire ? Essayer de rentrer dans son jeux ? De l'embrasser, de le toucher ?
Mais la gamine ne s'en sentait pas capable.
Elle devait faire quelque chose. Bouger, parler, hurler, se défendre.
Mais la peur l'à terroriser...

Ce n'était pas le fait qu'elle soit nu devant lui qu'il l'à dérangait, mais le fait qu'il l'à touche sans son accord. Elle dit alors d'une voix séche mais brisée :

"- Je te le répéte, il en faut plus pour m'humilier..."

S'arquant contre le mur, elle essayait de trouver un moyen pour s'echaper. Mais il l'avait emprisonner...

Il s'en allait. Philomène était soulagée. Tremblante, elle se laissa tomber à terre. Elle ne pleurait pas. Même seule, elle était trop fière pour ça.
Mais sans pour autant être humiliée, elle avait eut peur. Mais était déçu par le fait qu'il ai quitter la piéce aussi rapidement.
Le feux devenait de plus en plus intense. Elle attrapa son poncho, la seule chose qui était encore en un seul morceau, et le passa autour d'elle. Elle se dirigea vers la porte, mais elle était bloquée. Puis vers la fenetre.
Ah. Ce Yenael n'ommetait aucunes sorties ! Quelle intelligeance !
Elle aimait se moquer de lui, et son ridiculisme.
Même si elle devait avouer qu'elle avait eu une prise de panique, elle s'en était remise. Elle ne se laisserait plus jamais faire par ce vampire immonde...
Elle lança un éclair sur la fenetre, ce qui l'à détruisit, et sauta. Elle siffla son étalon, qui arriva, et monta dessus pour rentrer chez elle.
Cet incident lui avait servit de leçon. Ne jamais accepter un rendez vous avec une personne de si bas milieux.

FIN