Cueillette

Je parcourais la forêt à la recherche d'herbes. J'étais aux yeux des humains un fabricant, plus ou moins honnête, de breuvages en tous genres ; il était temps de remplir la réserve de ma boutique.
J’avais en outre conservé les grimoires de la vieille sorcière qui s’occupait jadis de moi. L’idée me venait de concocter quelques potions bien amusantes.
Cependant, pour ce que j’envisageai de faire, il me fallait des cobayes, et avant cela, de longues heures de travail.
Voilà aussi ce qui m’amenait ici.
L’odeur d’un brin de sauge particulièrement amer monta jusqu’à mes narines ; je m’empressai de le cueillir avant qu’un insecte ait la misérable idée de le croquer.

Croquer…

Je croquerais bien une jolie humaine sur le chemin du retour. Non pas que la soif de sang se fisse ressentir – mon alchimie la comblait – mais l’envie de sexe, elle, se faisait de plus en plus pressante.
Je grimpai dans un chêne. Ces arbres étaient propices au développement du gui.
En trouvant un branche bien verte, je sortis mon poignard et la coupa délicatement. Je rendais service à cet arbre, lui ôtant un parasite – ainsi qu’au gui, lui offrant la possibilité d’utiliser la sorcellerie en lui.
Je la déposai dans ma besace, parmi diverses autres sortes d’herbes.
Je levai la tête vers le ciel : j’étais encore trop bas dans cet arbre.
Le vieux chêne m’offrit une place à son sommet ; je ne refusai point, et m’installai confortablement sur la cime de cet arbre.
Je trouvais toujours étrange que moi, un être sans aucun doute vil et malfaisant, j’ais été choisi par la Nature pour la comprendre – et même la diriger, lorsque l’envie m’en prenait.
J’avais toutefois ce pouvoir, et elle ne m’indiquait pas comment l’utiliser. Je le mettais donc à mon service, et à celui de mon amusement.
Un bruissement dans le vent retint mon attention.

Quelqu’un approchait.

Et il sera bien accueilli...

Un livre à la main et deux autres dans ses poches, Angie avançait dans la foret lle nez dans le livre, le quel lui posait des difficulté de compréhension tant par les mots qu'elle ne voyait pas beaucoup mais aussi par la caligraphie des lettres. Les abbées et prêtres se faisait une joie d'écrire leur texte de façon à ce que le H ressemble étragement au N.
Elle avait trébuché sur une racine et avait provoqué l'envole de plusieurs oiseaux! Elle se releva, énervée, un peu d'émail blanc se faisait visible. Mais elle se replongea dans son livre et son visage resta inexpressif.
Elle continuait à marcher...la racine prochaine se fit sauter dessus, et les prochaines aussi. Les oiseaux pouvait rester en paix

La pluie ruisselait le long des tuiles de bois. Installé sous la charpente, s'éclairant à la lumière d'une seule bougie, il corrigeait ses dernières esquisses. Comme chaque fin de semaine, Philip récupérait les retards accumulés dans son travail de la semaine. [...]

Depuis le début de sa marche elle n'avait lu que ces quelque lignes... Mais elle se sentait fière...Elle les avait compris!
Elle sentait un regard sur elle...Mais poursuivait sa lecture!

Que dis-je quelqu'un approchait..
C'était plutôt quelqu'une approchait !
Je souris. La Nature m'envoyait une belle proie.
Je descendais de quelques branches. Par la Lune, qu'elle était jolie !
J'eus presque envie de l'épargner. Mais quelque chose dans sa manière de se déplacer m'attira.
Je m'approchais silencieusement.
Je reniflai l'air ; elle sentait bon. Un mélange de noix de coco et de cerise.
Que faisait-elle avec autant de livres? Les seuls livres que je trouvais utiles étaient les grimoires ou les encyclopédies ; ces livres-là n'en avaient pas l'air.
Elle avait les cheveux roses ! C'est la première fois que je voyais ça.
Ca ne faisait qu'augmenter mon interêt pour cette jolie fille.
Vampire..? Humaine..? Chasseuse..?
Ou encore une prétentieuse de noble?
Je fus surpris que la réponse ne me vint pas instantanément.
Je me concentrai.
Toujours pas.
Je m'arrêtai, grimpai dans un arbre, fis le vide en moi et me concentrai de nouveau.
Elle n'était pas qu'une simple humaine, ça c'était certain.
Je sentais une présence approximative des vampires autour d'elle...
Merde !
Le contact avait été perdu. Elle était trop loin.
Je m'avance, mon pouvoir me permettant d'être silencieux.
Assez réfléchi.
Le temps était à l'action.
Je bondis derrière elle.
Je l'arrête en passant mon bras autour de ses hanches.
Je sens l'odeur de son cou...
Délicieuse à croquer.

Bonjour, jolie jeune fille...

Elle laissa tomber le livre de la bibliothèque au profil du couteau de la personne qui avait oser mettre ses mains sur elle. Elle tourna son buste en ne bougeant pas ses hanches et plaça le couteau sous la gorge de...

Qui êtes vous?!

Les contacts physiques, excepté lors de combat, ne faisait pas partit du quotidien de Angie! Elle le renifla discretement...C'était un vampire! Elle s'éloigna de lui rapidement. Elle frissona, il l'avait touchée, l'avait sentie, et l'appelait "jolie jeune fille"!!

Elle jeta le couteau de cette "bête" quelques mêtres plus loin et pris son épée!

Répondez!

Mon couteau !
Sans mon couteau, je me sentais vide ! J'avais même l'impression que mes pouvoirs s'en trouvaient amoindris.
Je plonge avant, m'expose pendant un instant qui ne lui profites pas, et me réceptionne, accroupi.
Je récupère mon couteau.
Ouf.
J'ai du me trahir, et ça m'énerve. Je suis dépendant de ce couteau, et c'est bien là le problème.
Vampire de nature.
Son odeur. Ses yeux.
Vampire Hunter de métier.
Sa façon de se battre. Son épée dévastatrice.

Je suis un vampire en manque de jolie cou..

Je souris. Quelle fille interessante !
Vampire et Vampire Hunter à la fois. Je suis curieux de savoir ce qui l'a menée à en arriver là.

A qui vais-je avoir l'honneur de manger le cou?

Un jeu amusant allait commencer. Enfin, ça faisait longtemps.
Une petite partie d'air s'anime, et crée un souffle qui se dépose sur sa joue.

Cet homme est répugnant...Même l'autre ne veut pas sortir! pensa-t-elle

Son bisous se déposa à moitié sur sa joue, qu'elle l'enleva aussitôt! Le couteau, il est parti ramassé son couteau. C'était un drole de vampire. Elle avait décidé de s'amuser un peu. Elle attira son couteau à elle. Parfait, il était en argent. Le jeu commençait et elle savait qu'elle n'allait pas perdre.

Cette fois si elle l'envoya sur l'arbre le plus haut qu'elle avait vu! Puis regarda le vampire en observant ces gestes!!

Vous n'allez pas le chercher?!

Sa deuxième personnalité surgit et elle lui fit un petit sourir narquois qui laisse supposer qu'elle domine le jeu! Serait-ce pour longtemps

Comme prévu, elle comprit tout de suite ma dépendance à ce couteau.
Et en profita.
Malediction !
Le couteau me rejetait, agis par sa propre volonté, et s'en alla vers la cime du plus haut arbre.
Sa propre volonté, ou celle d'une autre qui lui était imposée?
Mon visage s'assombrit. L'air autour de moi aussi.
Puis j'attirai toute l'atmosphère superflue qui entourait cette femme, jusqu'à ce qu'il ne reste plus aucune particule.
L'air resistait, la tension en moi était forte, mais mon esprit était aiguisé et maintint l'effort.

Je suis ton souffle, vampire...Dois-je rajouter le hunter?

Je la laisse s'étouffer, le visage sans expression.
Au bord de la limite, je lui rend violemment son air.

Aucune prime n'est mise sur moi, hunter. Ma mort ne t'apporteras rien.

Je m'élance vers le tronc le plus proche, et grimpe.

Mais si tu veux quand même me voir mort, attrappe-moi !

Il l'avait étouffée...et dangereusement ça lui avait plus. Elle reprit son souffle et le controle du couteau!

Je ne vais pas te tuer...tu es ma pellotte de laine préférée...pour l'instant!

Elle le nargua, faisant danser son couteau avec elle sur la terre ferme! Elle le fit voltiger jusqu'a lui à assez grande distance pour qu'il ne puisse pas le prendre...

tu t'énerves?!...Tu veux m'étouffer?!...Recommence, j'aime!

Elle rit et continua a danser sur une musique immaginaire...puis ramassa son livre par terre et le plaça en lieu sur! Il ne faudrai pas l'abimer, pour le rendre à la bibliothèque!

Je sautes à terre, puisque le couteau n'est plus dans l'arbre. Elle va me rendre fou...
Je m'arrête un instant et la regarde danser.
Mauvaise pensée.
Je détourne mes yeux d'elle. Etait-ce une autre partie de son pouvoir que d'ensorceler les esprits?
Je l'arrête et l'attire violemment à moi.
Je l'embrasse.

Tu voulais être étouffée..

[Philo : En mettant bout à bout ton post il ne fait que 5 lignes maximum... Un total de 10 lignes est demander... Et j'ai vu que pour Angie c'était limite aussi... Faites des actions plus longues, des sentiments... Que je ne vous y reprenne pas :p]

Elle s'était faite attiré par lui. Il l'avait littéralement embrasser... Elle lui mordit la lêvre inférieur. lLorsqu'il la lacha elle passa la langue sur le sang qui s'était déposé sur ses dents! Elle attira le couteau jusqu'à elle et le coinça au milieu du cou du vampire...

Tu as perdu! Le gage maintenant!

Elle inséra ses canines dans son cou, en fonçant petite à petite le couteau dans la gorge. Elle se régala, et à mi-chemin s'arrêta essoufler!!

Fichtre que c'est bon pensa-t-elle!

Elle s'essuya les lêvres, planta le couteau prés du pied du vampire, et alla chercher les livres!

Personne ne m'avait enocre mordu. Pas même les loups-garous lorsque je me bats contre-eux.
Heuresement que j'étais resté vigilant, elle aurait pu me tuer : de l'argent dans le corps d'un vampire ! Mais à l'instant où la pointe avait touché ma peau, je l'avais nécrosée, de telle sorte que l'argent n'avait plus d'effet sur elle. Lorsque le couteau était reparti, je lui avais redonner son aspect.
Mon ami était à présent planté à mes pieds. Je le tirai rageusement de la terrre humide. Cette fille te montait contre moi !
Elle m'exaspérait. Alors pourquoi j'arborai ce sourire niais et pourquoi avais-je tant envie de sentir à nouveau ses lèvres chaudes et charnues sur mon cou?
Je repense à cette sensation, et des frissons commencent à me parcourir...
L'image de la nièce de la vieille sorcière me revient.
Oh non, pas ça.
Oh si...
Je m'élance à sa suite, et quand je suis assez proche, je plonge.
J'atteins ses chevilles et les lui bloque.
Elle s'effondre dans l'herbe. J'amortis la chute des livres.
Je remonte le long de ses jambes..J'arrive à son cou..

Je ne te laisserai pas partir sans m'avoir chassé, chasseuse, lui murmuré-je.

Je l'entoure de mes bras pour l'emprisonner, je la paralyse même, sensiblement, grâce à mon pouvoir puis je vide l'air dans sa bouche.
Je plonge mon regard dans le sien.
Regard de feu.
Désir de braise.
Je dépose mes lèvres sur les siennes..l'embrasse sauvagement.
Mes canines s'allongent..jusqu'à devenir tranchantes comme des rasoirs.
Je pose ma bouche dans son cou. J'aime son odeur...
Mes canines perforent doucement sa peau. Nous y voilà.
J'aime l'instant où la peau craque..et sa peau ferme craquait à merveille.
Les sang afflue dans ma bouche, un sang brûlant, acidulé, fort et parfumé ; j'aime le sang quand il me picote la langue et quand il a un goût prononcé de fruit.
Le sien a le goût de fraise, ainsi qu'un arrière goût de pomme verte.
Je savoures encore son sang, et lui prends puis lui redonnes son air par intermittances..

Elle était couchée sur lui dans l’herbe. Elle ne sait comment elle était arrivée dans cette position. Elle n’avait pas fait attention à ce qu’il faisait ! Et elle se fit prendre comme une débutante. Elle était donc couchée sur cet inconnu, qui apparemment faisait parti de son fan club d’amoureux de cette ville, que dis-je il le préside ! Il la regardait avec ses yeux mielleux d’homme qui avait réussit à atteindre son objectif sexuel… l’avoir ! Elle les détestait tous autant les uns que les autres.

Il commença donc à l’embrasser fougueusement. La langue de l’inconnu chercher la sienne. Le combat s’engageait dans bouche d’Angie. Elle avait beau partir à droite lorsqu’il était à gauche il arrivait toujours à la toucher… Et leurs salives se mélangèrent…

*MORTE-COUILLE…c’est ABJECT !!*

Après cette danse mal-orchestrée de langue et de salive, il s’approcha dangereusement de son cou. Il n’allait quand même pas faire ce qu’elle pensait… Ses canines étaient déjà acérées dans sa bouche, elles avaient transpercé la langue de la jeune vampir(ette). Elle essayait, avec peine, de s’échapper de son étreinte. Elle se vidait de son sang. Elle le sentait partir de son corps pour la gorge de ce vampire. Les précieuses gouttelettes d’Angie faisaient le régale de ce
jeune…animal. Ce vampire lui inspirait des étranges crises de violence incontrôlées.Ses avant-bras étaient libres de tous mouvements… Ses ongles se plantèrent brutalement dans la chair de son dos, le sang coulait sur ses doigts et elle essayait désespérément de les mener jusqu’à sa bouche, pour gouter ce breuvage exquis. Ces absences d’aire la rendaient de plus en plus folle. Si elle le pouvait, elle aurait crié de jouissance. D’ailleurs lorsque son aire revenait, et que le bruit trouvait un support pour se propager, on entendait des hurlements de jeunes filles impudiques qui effrayaient les
volatiles de la forêt, paisiblement posés sur leurs arbres !

Elle s’aperçut qu’elle s’était transformée en vampire… Elle se réveilla vite et n’essayait plus de lécher le sang de cette bête. Elle fit apparaître une lame d’argent au creux de sa main et la planta dans les reins de cette ganache !

LÂCHE-MOI IMMONDICE !!